(Français plus bas sous les photos)
Where is divine love on our war-torn Earth?
“Love, the greatest lie of all time!” Standing Bear (see podcast) was raging, and I thought he was taking a very polemical stance here... But I understood what he was trying to emphasize. Love as attachment, dependence, and even disguise and compromise between humans... and also, love as passion, jealousy, exclusivity, that appropriates and colonizes and wages war... What hasn't humanity done “as a proof of love”, right?
Yet love that uplifts, liberates, nourishes, honors, admires, sacralizes, is certainly a fundamental dynamic of our human development, too. In Babaji's Kriya Yoga, devotional love is one of the 5 pillars of practice, nourishing the most subtle envelope of our being, our “soul” we might say.
There are many ways to approach devotional love, or bhakti: we can read ancient stories or texts by saints who lived in intimacy with the divine. We can sing praises. Yoga tells us that we can turn to an intermediary personality representing the divine (ishtadevata), to establish a link with formless Consciousness. Patanjali recommends that we chant the syllable AUM, with devotional concentration towards its origin.
Siddhas don't worship idols. They pay homage to the teacher of teachers, the primordial, impersonal Being whose name also means 'his own', 'favorable' and 'pure intelligence': Shiva (not to be confused with one of the three figures of the Bhrama/Vishnu/Shiva cosmogonic trinity). Tirumoolar writes that Love is Shiva, 'Anbu Civam': Love is God. This Love is everywhere, at the back of everything... Can we see it on Earth at war?
In my life, entheogenic teacher plants have helped me to perceive the primordial Infinite at the heart of matter, and to perceive behind all the events of my life an invisible hand full of grace and wisdom having (co?-)determined them to orient me in the best way. However, beware*! The further I have progressed along the path of the Amazonian vegetalist tradition, the more I have felt the pain of the world and the immensity of the opposing forces of planetary regeneration. Anbu Civam! Yet my Gnostic experience grew in concert, I could always perceive the why and gather myself in a prayer corresponding to the intensity of my experience. (*So I wouldn't encourage anyone to venture down the path of traditional indigenous medicine without having access to extremely advanced, personalized signposting integrating the interdependence of the multiple dimensions of evolutionary issues currently at stake on Earth...)
Many people who have undergone a “near-death experience” (NDE) or simple holotropic breathing practices have had an experience of diffuse and seemingly irrational love, helping them to come to terms with personal traumatic chasms, and to some extent, the horrific realization of events on the surface of our planet - wars and genocides with dark undertones, organized pedo-criminality in the “highest ranks”, theft and genetic manipulation of peoples and kingdoms...
As a mother, I've also simply been helped by my son's presence, to cultivate love, in the sense of a vibration of harmony, of a constant and committed daily search for progress towards the beautiful and the just, as well as in the sense of a quest for alignment and righteousness that are non-invasive for the very essence of a child. My son's gaze, which I felt on me from the moment he was in my womb, also prompted me to look at sexual energy differently, and to want to retain only what could be put at the service of my family unit and the wider circle of my relationships. In the presence of adolescents, I feel all the more compelled to approach sexual energy through the prism of yoga, cultivating the refined techniques that enable it to be blended, in fine, with divine love.
A final word of advice comes from a Cheyenne elder I met around a ceremonial fire in Brazil. His communication with the fire was so palpable that the flames crackled and modulated, in tune with the words he shared in prayer. Sensing our “low level” of connection with the spirits and universal love, he finally left us, with a: “If you don't have faith, pray for it!” As for the sadness of events in Gaza and other delusions of our self-annihilating species, it's with my own aphorism that I leave you: “ When you can no longer expect anything from the Nations, you must free yourself and vibrate the passage. ”
Mukhande
20 11 24



Anbu Civam
Où est l’amour divin sur notre Terre en guerre ?
« L’amour, le plus grand mensonge de tous les temps ! » Standing Bear (voir podcast) s’insurgeait et je me disais qu’il prenait là une posture bien polémique… Mais je comprenais ce qu’il voulait souligner. L’amour comme attachement, dépendance, et même déguisement et compromis entre les humains… et aussi, l’amour passion, jalousie, exclusivité, qui s’approprie et colonise et fait la guerre… Qu’est-ce que l’humanité n’a pas fait « par preuve d’amour », n’est-ce pas ?
Cependant, l’amour qui s’élève, libère, nourrit, honore, admire, sacralise, est certainement une dynamique fondamentale de notre développement humain, aussi. Dans le Kriya Yoga de Babaji, l’amour dévotionnel est un des 5 piliers de la pratique, qui permet d’alimenter l’enveloppe la plus subtile de notre être, notre « âme » pourrions-nous dire.
Il y a plusieurs manières d’appréhender l’amour dévotionnel, ou bhakti : nous pouvons lire des histoires anciennes ou textes de saints ayant vécu en intimité avec le divin. Nous pouvons chanter des louanges. Le yoga nous dit que nous pouvons nous tourner vers une personnalité intermédiaire représentant le divin (ishtadevata), pour établir un lien avec la Conscience sans forme. Patanjali nous recommande de chanter la syllabe AUM, avec une concentration dévotionnelle envers son origine.
Les Siddhas n’adorent aucune idole. Ils rendent hommage à l’enseignant des enseignants, l’Etre primordial, impersonnel, celui dont le nom signifie aussi ‘le sien’, ‘favorable’ et ‘intelligence pure’ : Shiva (à ne pas confondre avec l’une des trois figures de la trinitié cosmogonique Bhrama/Vishnu/Shiva). Tirumoolar écrit que l’Amour est Shiva, ‘Anbu Civam’ : l’Amour est Dieu. Cet Amour est partout, à l’arrière de toute chose... Pouvons-nous le voir sur Terre en guerre ?
Dans ma vie, les plantes enseignantes et enthéogènes m’ont aidée à percevoir l’Infini primordial au coeur de la matière et à percevoir à l’arrière de tous les évènements de ma vie une main invisible pleine de grâce et de sagesse les ayant (co ?-)déterminés pour m’orienter de la meilleure façon. Cependant, à bon entendeur !*, plus j’ai avancé sur le chemin de la tradition végétaliste amazonienne, et plus j’ai ressenti la douleur du monde et l’immensité des forces adverses de la régénération planétaire. Anbu Civam ! Pourtant, mon expérience gnostique grandissait de concert, je pouvais toujours percevoir le pourquoi et me recueillir dans une prière correspondant à l’intensité de mon expérience. (*Ainsi je n’encourage personne à s’aventurer sur le chemin des médecines traditionnelles indigènes sans avoir accès à un balisage extrêmement avancé, personnalisé et intégrant l’interdépendance des multiples dimensions des enjeux évolutifs actuels sur Terre...)
De nombreuses personnes ayant vécu une « expérience proche de la mort » (EMI) ou de simples pratiques de respirations holotropiques ont pu avoir une expérience d’amour diffus et apparemment irrationnel, aidant à accepter des gouffres traumatiques personnel, et dans une certaine mesure, le constat horrifique des évènements à la surface de notre planète – guerres et génocides aux sombres ressorts, pédo-criminalité organisée aux « plus hauts rangs », vols et manipulations génétiques des peuples et des règnes…
En tant que mère, j’ai aussi simplement été aidée par la présence de mon fils, pour cultiver l’amour, dans le sens d’une vibration d’harmonie, d’une recherche constante et engagée au quotidien, pour le progrès vers le beau et le juste, ainsi que dans le sens d’une quête pour un alignement et une droiture non invasifs pour l’essence même d’un enfant. Le regard de mon fils que j’ai senti se poser sur moi dès qu’il a été dans mon ventre, m’a également poussée à regarder l’énergie sexuelle différemment, et à vouloir en retenir uniquement ce qui pouvait être mis au service de mon unité familiale et du cercle élargi de mes relations. En la présence d’adolescents, je ressens d’autant plus l’intérêt d’aborder l’énergie sexuelle par le prisme du yoga, en cultivant les techniques raffinées permettant de la mélanger, in fine, à l’amour divin.
Un dernier conseil me vient pour finir, les paroles d’un elder Cheyenne rencontré autour d’un feu cérémoniel au Brésil. Sa communication avec le feu était si palpable que les flammes crépitaient et se modulaient, en syntonie avec son verbe partagé en prière. Sentant notre « petit niveau » de connexion avec les esprits et l’amour universel, il nous a finalement laissés, avec un : « Si vous n’avez pas la foi, priez pour en avoir ! » Quant à la tristesse des évènements à Gaza et autres délires de notre espèce en cours d’auto-anéantissement, c’est avec mon propre aphorisme que je vous laisse :« Quand on ne peut plus rien attendre des Nations, il faut se libérer soi-même et vibrer le passage. »
Mukhande
20 11 24
Allez plus loin…
Podcast avec pratique méditative (30min): https://smartlink.ausha.co/yogi-dans-le-monde/01-yogi-planetaire-amour-divin
Newsletter de GaiaTree avec appel aux amis pour promouvoir le Renouveau des Réseaux Informationnels en entreprise (offre Dégustation Warana pour la fin d’année): https://newsletter.infomaniak.com/v3/campaigns/743700/preview?signature=2076d990bc9a094a6b1c11e6d1d78bd4e3df9ffcf1878b195ef8bc17e3119000